La phrase du jour : Une bibliothèque est une chambre d'amis
Belle rencontre que ce 2ème rendez-vous. L’envie de se retrouver était palpable et ce moment de partage était encore très chaleureux et convivial.
Une variété de belles découvertes lues et racontées...mais pas en totalité, il faut bien se donner l’envie de lire.
Geneviève trouve des points communs à Jean Rouaud avec Zweig (auteur du mois dernier). Elle aime son style d’écriture constitué de longues phrases, ponctuées, avec des tirets...bref une suite de digressions sans devenir pour autant difficile à suivre. Marqué par la mort de son père le lendemain du jour de Noël 1963 alors qu'il n'a que 11 ans, il ressuscite au fil de ses œuvres une famille décimée, à l'aide de mots simples et de clins d'œil remplis de malice et de tendresse.Son premier roman raconte sa famille, des êtres chers morts pendant la 1ère guerre mondiale d'où le titre Les Champs d'honneur qui a reçu le Prix Goncourt en 1990.
Son deuxième roman Le monde à peu près, toujours autobiographie familiale, il y évoque un peu plus son propre parcours avec beaucoup de pudeur et de sensibilité ou l’autodérision à une part importante.
Dans son dernier livre Kiosque il parle enfin de lui et de ce qu’il a vécu et observé lors de ses années de vendeur dans un kiosque du 19ème arrondissement de Paris. Les descriptions des personnages, des lieux, des événements sont traités avec beaucoup de sensibilité et d’humour.
Geneviève nous en lu d’ailleurs un extrait qui nous met l’eau à la bouche…
Aurélie nous propose en lecture Romain Puértolas, fan de titre à rallonge. Ses romans sont touchants, les histoires abordent des sujets graves mais ils sont traités avec beaucoup de délicatesse et d’humour. Son premier roman L'Extraordinaire Voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea est tellement génial que du coup Aurélie s’est lancée dans un deuxième roman de l’auteur La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel. Cette histoire parle d’adoption, de maladie mais toujours avec beaucoup de délicatesse, de poésie et de gaîté. Un extrait nous fait découvrir la factrice Providence qui attend son vol à l’aéroport alors qu’un volcan va perturber tout le trafic aérien européen. Son voyage réserve de bien belles situations...il faudra lire ce bouquin pour en connaître les aventures.
Sandra regrette tellement de ne pas avoir découvert Le monde de Sophie de Jostein Gaarder alors que la philo s’imposait à elle au lycée. - Philosophe norvégien né à Oslo- très populaire dans son pays son roman s’adresse aux philosophes en herbe. Le lire c'est découvrir, dédramatiser et aimer la philo.
Tout commence par une lettre anonyme que Sophie reçoit à l’âge de 15 ans, et dans laquelle il n’y a qu’une question : Qui es tu ? Suivront d’autres lettres qui poseront d’autres questions. Sophie va découvrir le monde à travers des intrigues, des rebondissements qui entraînent le lecteur au voyage initiatique philosophique sans qu’il s’en aperçoive.
Ce livre devrait être mis entre toutes les mains, surtout celles des lycéens.
Avec un style vif, tout en pudeur et d’une grande finesse sans pour autant être un livre technique nous découvrons l’aventure de la médecine et de la chirurgie naissante qui se livrent une guerre féroce ou la rivalité entre corporations est bien présente.
