La saga du local commun

Un des points majeurs du PROJET du CIQ concerne l'attribution par la municipalité d'un local dans lequel les habitants pourraient se rencontrer régulièrement, pratiquer des activités conviviales, échanger sur nos besoins communs ...
C'est Anne Charmasson qui s'est proposée comme référente du CIQ pour ce projet. Elle nous raconte ici le difficile cheminement du projet :

"En tant que référente du projet « Créer des liens entre les habitants », avec pour fer-de-lance l’obtention d’un bel endroit accueillant pour se rencontrer, je viens vous donner quelques nouvelles de l’avancée du projet. Pour être tout à fait exacte, du « piétinement du projet »…

Jérémy m’a chargé de contacter Mr  Christian PEYRO, Adjoint au Maire et Délégué au logement, à l’habitat et aux bâtiments communaux. C’est à ce titre que nous avons affaire à lui pour  préparer et signer une convention afin que le CIQ puisse disposer d’un local conforme au projet.

Petit historique des faits avant d’en arriver là :

Après les visites extérieures puis intérieures de différents locaux possibles sur le village durant l'été dernier, c’est le bâtiment dit « ancienne maison de Djafer », impasse Repentance, qui a finalement été choisi. L’annexe de l’office de tourisme était certes mieux placée mais le gros inconvénient était qu’il aurait fallu déménager nos éventuels équipements avant l’ouverture estivale, puisque son occupation aurait été partagée. L’ancienne Mairie annexe, quant à elle, présentait certes de gros avantages de place et une situation centrale dans le village, mais avec des travaux titanesques à prévoir vu l’état du bâtiment. La maisonnée située rue Mireille (à côté de chez Anne Jacquemet) a vite été écartée du fait de son exiguïté. Finalement, La petite maison de Djafer semblait une bonne alternative : certes petite, mais immédiatement utilisable, sans travaux.
Matériellement, cela semblait donc très accessible et la réunion du 20 juin dernier avec Mr le Maire renforçait notre optimisme puisqu’il nous donnait son accord sur le principe.
Dans les faits, cela s’est compliqué depuis : cette maison est actuellement l’objet d’une convention entre la Mairie et le Lycée Professionnel des Alpilles car certains de leurs élèves travaillant sur le local du fond de la rue Mistral (à côté du Misto) sont censés s’y changer et s’y doucher lorsqu’ils ont fini leur journée. Jérémy ayant pu discuter avec leur professeur, celui-ci lui a expliqué qu’ils ne s’en servaient plus depuis longtemps (1 an)… Mais voilà, quoi qu’il en soit, si nous souhaitons bénéficier de ce local, il faudra donc le partager avec le LP des Alpilles. Ce n’est cependant pas rédhibitoire vu le peu d’usage qu’ils en font.
Avec ces éléments, j’ai donc contacté en novembre Mr PEYRO pour établir une nouvelle convention pour ce nouveau lieu. Là, je m’aperçois qu’il y a un malentendu : pour Mr PEYRO il semblerait qu’il ne s’agisse que d’un transfert de lieu : on passe du local rue des écoles (où se tenait annuellement L’AG du CIQ et quelques réunions épisodiques) au local rue Repentance dans les mêmes conditions d’usage que dans la précédente convention : quelques jours par mois à des horaires précis à définir. Ce n’est bien sûr pas le projet tel que nous l’avions présenté à la mairie, projet qui consiste toujours à créer un lieu de vie, de rencontres et de convivialité, aménagé pour favoriser le lien entre les habitants.
Aussi, j’ai recontacté Mr PEYRO (qui n’était pas présent lors de la réunion "fondatrice" du 20 juin et à qui « on » n’avait semble-t-il pas transmis la teneur du projet) pour lui préciser que : « Le CIQ, désireux de créer des liens entre les habitants, souhaite bénéficier d'un lieu de rencontre et de partage sans contraintes d'horaires ni de jours, afin de pouvoir à la fois l'aménager et l'utiliser quasi quotidiennement(…)Il ne s'agit donc plus de signer une convention sur le modèle de l'ancienne, avec un simple changement de lieu, mais d'en établir une nouvelle, en tenant compte du projet initial du CIQ. » (Ceci est un extrait du mail envoyé à Mr PEYRO le 12/12).


Voilà où nous en sommes… La signature d’une nouvelle convention semblait presque acquise, mais les changements d’interlocuteurs couplés à une information qui circule mal concernant l’utilisation de ce nouveau local risque encore de retarder les choses. Dans l’attente donc !"