1ère rencontre du club lecture, compte-rendu du mercredi 30 janvier 2019 + charte du club de lecture

Pour cette première, 3 lectrices se sont données rendez-vous. Le sujet était libre et 3 auteurs, 3 histoires ont été racontées.

Sandra a présenté son coup de coeur pour Paulo Coelho. Auteur né en  1947 à Rio de Janeiro qui rêve de devenir écrivain mais suit de très brèves études de droit pour faire plaisir à ses parents. Après une vie de voyage en pleine période hippie des année 60, il est journaliste, se marie et se “range” pendant quelques années avant de tout plaquer. Sur le chemin du pèlerinage de Compostelle, il trouve l’inspiration de son premier livre Le Pèlerin de Compostelle en 1987.
Ce que Sandra a aimé : ce roman est une quête spirituelle, un chemin philosophique.Il
raconte comment son pèlerinage l’a transformé psychiquement. Il ne faut pas en faire une
lecture au 1er degré, mais creuser un peu pour en extraire l’importance des gens ordinaires.
Lecture d’un extrait où il raconte son arrivée à St Jean Pied de Port.

Geneviève nous a présenté un auteur qu’elle apprécie beaucoup pour ses écrits. Ecrivain
juif autrichien issue d’une famille juive industrielle très aisée Stephan Sweig grandit à Viennedans une atmosphère bourgeoise et conformiste. En 1900, il a 20 ans et se met à voyager.
Au cours de ses périples il rencontre de nombreuses personnalités du monde littéraire dont S. Freud, Romain Rolland avec qui il lie une amitié forte. Ils rêvent d’une Europe unie. Le monde d’hier - souvenir d’un européen est une autobiographie parue en 1943 qui décrit Vienne à la fin du XIXe siècle, son milieu familial et se poursuit jusqu’à la déclaration de la seconde guerre mondiale.
Ce que Geneviève a aimé : Les très nombreuses descriptions historiques de Vienne puis celles du Paris de 1900. La description de l’effondrement d’un monde, la montée du nazisme. La forme d’écriture du roman est belle et plaisante.
Lecture d’un extrait : belle description de Paris de 1900.



Véronique a découvert un écrivain canadien d’origine irlando-écossaise et indienne. Son grand-père maternel, indien de la tribu des Cree a été combattant en France durant la 1ère guerre mondiale. Son père, médecin militaire a été l’un des plus décoré de la 2nde guerre mondiale qui ne parla jamais à sa famille de cette période mais qui va marquer l’éducation de ses 11 enfants. Joseph Boyden grandit près de Toronto et son premier roman Le chemin des âmes (2004) est un véritable succès qui a été traduit en 15 langues.
Ce que Véronique a aimé : L’histoire racontée par Niska d’une part, vieille indienne issue de la tribu Cree en voie d’extinction, tante de Xavier (grand-père maternel de l’auteur) qui revient au pays en 1919 dans un piteux état. Elle va décrire comment par ses incantations, son amour, ses remèdes  ancestraux elle va tenter de le sortir de son agonie. Xavier d’autre part, raconte comment avec son meilleur ami d’enfance il s’est enrôlé dans un bataillon canadien qui se retrouve vite embourbé dans l’enfer des tranchées durant de longs mois. Il décrit avec une triste justesse le quotidien des soldats, l’horreur de la guerre. C’est un mélange de barbarie et de spiritualité racontée par deux voix qui l’ont laissé
suspendu à l’histoire. La personnalité hors normes des 3 personnages est fascinante.